Deviens qui tu es : Quand les sages grecs nous aident à vivre
Les anciens Grecs sont toujours parmi nous. Tout comme ils ont eu leurs dieux, leurs mythes et leurs héros, nous avons les nôtres.Aspirant à l idéal sans pour autant négliger la réalité, nous sommes comme eux en quête d équilibre. Ils le trouvaient dans une acceptation de la vie et du monde mêlant sens du corps et de l âme, de la vertu et du bonheur, de la République et de la démocratie, de la raison et de l initiation, du désir et de l amitié, de la sagesse et de la philosophie.Malgré notre individualisme apparent, nous aimons nous penser comme faisant partie d un univers où existent malgré tout la beauté et l harmonie. Nous admirons les êtres humains qui se distinguent par une noblesse d âme ou bien encore les vies qui sonnent justes. Si nous devons aux Anciens la part idéale qui vit en nous comme une secrète nostalgie, nous leur devons aussi la part réaliste de nous-mêmes.Un ouvrage fascinant où chaque chapitre part d un événement, personnage ou lieu contemporain pour dresser un tableau de correspondances entre l univers de l Antiquité grecque et le nôtre. Ainsi le Planétarium de la Villette introduit sa réflexion sur la Nature et le Cosmos, les égouts de Paris servent de métaphore pour le chapitre sur l ombre, le personnage de Coluche enclenche le chapitre sur l ironie, la comédie et la démystification, le film Le Parrain illustre les sophismes de la violence, de l efficacité de l audace et de la grandeur et le Crazy Horse ouvre les réflexions sur le désir de l amour!
Numéro interne: V-018
Plus d'info →La Foi, ou la nostalgie de l’admirable
Peut-on encore avoir la foi aujourd'hui ? Les progrès de la science et de la raison ne l'ont-ils pas rendue inutile, voire ridicule ? Nombreux sont ceux qui disent, une pointe de regret dans la voix : « J'aimerais avoir la foi... » Et même ceux qui prétendent ne croire en rien sont encore dans la croyance - ils croient en l'absurdité de la vie, en un monde privé de sens. Pour ne pas sombrer dans ce nihilisme, il est nécessaire de réévaluer la place de l'acte de foi dans l'expérience humaine, au-delà des croyances de telle ou telle religion. Bertrand Vergely explore la possibilité et les promesses de cet amour qui dépasse notre finitude et donne un sens profond à notre vie : la foi, vient-il nous dire, est une nostalgie de l'admirable.
Numéro interne: V-014
Plus d'info →La Mort Interdite
Hier, il y avait Dieu. Aujourd'hui, la mort le remplace. Désormais, c'est elle l'au-delà, c'est elle l'indicible. Elle est devenue le Tout qui comprend tout, qui inclue la vie, et nous condamne au silence. D'où notre désarroi et la violence de ce désarroi, la volonté administrative de mourir bien, le rêve technique de mourir vite, l'illusion esthétique de mourir en beauté. Notre temps accorde le droit à la mort pour mieux en dérober le sens. Désormais, notre mort nous est volée.
Or la mort a autre chose à nous apprendre.
Et si mourir sa vie et vivre sa mort étaient un même événement ouvrant à cette autre dimension que seul l'homme intérieur peut accueillir ?
Convoquant tant la tradition philosophique que le fait-divers, l'art, ou les sagesses spirituelles, n'hésitant pas à mesurer Spinoza au Bouddha, les axiomes des biologistes aux paraboles de Dostoïevski, les gestes quotidiens de l'existence aux expériences mystiques des ermites, Bertrand Vergely interroge nos abîmes et notre désir. Contre les pensées qui désespèrent ceux et celles qu'elles prétendent aider, voici une méditation forte et neuve qui invite à une authentique révolution personnelle.
Numéro interne: V-001
Plus d'info →La souffrance
Hier, sous prétexte de sauver le sens de la vie, on a rationalisé la souffrance, on l'a justifiée. Aujourd'hui, sous prétexte de ne pas cautionner ce qui fait souffrir, on récuse tout sens à l'existence. Entre le mensonge qui consiste à justifier la souffrance au nom de la sauvegarde du sens et le désespoir qui consiste à taxer la vie d'absurde par égard pour les victimes de la souffrance, n'y-a-t-il pas d'autre issue ?Le temps des rationalisations opérées par la bonne conscience est révolu. Comme est révolu le temps du désespoir et de la révolte. L'âge d'un troisième sens de la souffrance, au-delà du sens comme du non-sens, est venu. Il importe de rappeler que ce n'est pas la souffrance qui donne du sens à la vie, mais la vie qui donne du sens à la vie et éventuellement à la souffrance. Ce n'est pas parce qu'il y a de la souffrance que la vie n'a pas de sens, c'est parce que la souffrance existe que la vie doit avoir d'autant plus de sens.
Numéro interne: V-002
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